Clive Perry [Libre]

Clive est certainement le policier de la BRIS qui surprend le plus. La plupart des policiers qui se sont retrouvés ici au début de la BRIS y sont parce qu'ils avaient d'une façon ou d'une autre agacé un de leurs supérieurs. Pour ce qui est de Clive, c'est l'homme le plus poli de la brigade. Il réussit à garder son sang-froid même lorsqu'il se fait traiter de nègre. Il est très respectueux envers tout le monde. C'est donc assez difficile de s'imaginer qu'il est pu faire quoi que ce soit contre un de ses supérieurs.

Ce que la plupart du monde ignore, c'est que c'est lui-même qui a demandé à se faire transférer à la BRIS. Il a perdu sa petite fille et sa femme assassinée par un monstre. Du moins, il en est convaincu. À l'époque, la brigade n'existait pas encore et leur meurtre ne fut jamais résolu. Lorsqu'il a entendu parler de la brigade d'intervention surnaturelle, il a tout de suite voulu en faire partie. À chaque nouveau crime, c'est pour lui un peu comme s'il parvenait à résoudre le meurtre des deux femmes de sa vie. Il se dit que de faire partie de cette division de la police l'aidera à trouver le meurtrier et de lui faire payer les vies qu'il a pris. Il ne le tuerait pas lui-même, il est trop à cheval sur les protocoles et les lois pour le faire. Par contre, il sait que le statut d'exécutrice et de Marshall fédéral d'Anita lui permet de le faire : c'est son boulot. Il espère donc que le moment venu, la jeune femme pourra l'aider à se venger. Mais pour l'instant, il ne lui a toujours rien dit.

Dans sa maison, il a une pièce consacrée aux articles de journaux et au rapport de police du meurtre sordide de sa femme et de sa fille. Des photos - pas toujours saines - sont placardées sur son mur et on peut y voir des fils qui partent d'un élément à un autre afin de les relier. Malheureusement pour lui, rien n'a jamais abouti à rien et cela le désespère au plus haut point... Il garde la porte de cette pièce toujours soigneusement verrouiller afin de s'assurer que personne ne puisse y pénétrer et voler son dur labeur.