Haven Carsten - Le charme, c'est ce qui fait dire oui à qui hésite encore.

Ne jamais se fier au physique d’une personne n’est-ce pas ? Et vous auriez bien raison, puisque effectivement, Haven aux allures d’un gars rebelle et très séduisant est un homme à fort caractère et surtout extrêmement explosif. Un petit rien peut l’énerver et peut donc ainsi dire, devenir violent pour un oui ou pour un non. Il est sans aucune peur puisqu'il n’hésite pas à se jeter sur la première personne qui l’aura regardé de travers ou aurait eu un propos déplacé, vous l’aurez  compris, il lui en faut peu pour le faire sortir de ses gonds. Avec son franc parler et son manque de tact, il en blessera plus d’un ou plus d’une, oui il aime surtout voir la gente féminine s’effondrait de tristesse car il aura balancé une quelconque vérité à leur sujet ou les auraient prises pour son jouet le temps d’une petite soirée en guise de réconfort après une journée chargée en tout point, que ça soi boulot ou bagarre. Oui ce jeune américain n’est pas effrayé par la vue du sang ou l’entente d’os cassé qu’il brisera bien volontiers entre ses mains de lion-garou sauvage. C’est exactement ce qui pourrait le qualifier : un homme sauvage, sans scrupule, sans tact, bagarreur, dénudé de peur, perte de sang-froid et surtout briseur de rêves.

Haven est également très opportuniste, si il a le malheur de remarquer une quelconque faiblesse, même la plus infime soit-elle, vous pouvez être sûr et certain qu’un jour ou l’autre vous le croiserez sur votre chemin, surtout si vous avez le malheur de lui faire sentir votre peur qu’il captera aussitôt et qui éveillera en lui son instinct de prédateur et donc de chasse. C’est ce qui l’excitera le plus, effectivement Haven aime effrayer ses petites proies, leur tendre des pièges et surtout les faire souffrir afin d’en entendre des hurlements de douleurs qui sonneraient telle une douce mélodie à ses oreilles. Il peut également avoir un petit côté manipulateur mais uniquement par pure amusement, faire tourner en bourrique certaines personnes, les rendre totalement folles et les agacer amuse énormément ce jeune-homme impulsif.

Garous : Haven est un simple membre de la meute se trouvant à Chicago avant d’être envoyé à Saint-Louis afin d’accomplir un petit travail qu’on lui a ordonné de faire pour le compte de la mafia. C’est en s’y rendant qu’il a pu s’apercevoir de la très grande faiblesse de la meute de Saint-Louis et c’est uniquement à ce moment précis qu’il y vit une opportunité de vouloir abattre le Rex actuel afin de prendre tout bonnement sa place et ainsi prendre le dessus sur cette fameuse meute de Saint-Louis.

Haven Carsten paraît imposant, non pas par sa carrure, mais par sa taille qui en est toute aussi intimidante. En effet ce dernier ne mesure pas loin des un mètre quatre-vingt-douze. Aux premiers abords il peut se révéler être frêle, hors il en est toute autre puisque Haven cache un corps parfaitement bien entretenu niveau musculature, il est musclé sans en faire trop non plus. Il a un aspect des plus plaisant lorsqu'un quelconque regard se pose sur sa personne, il est attirant autant du point de vue physique que par son regard intense et ténébreux. On peut donc en conclure assez rapidement que Haven prend soin de son allure dans les moindres détails malgré son petit côté décalé, en effet il avoue un petite passion pour une coloration bleuté de ses cheveux parfaitement bien coiffés en arrière ou quelque fois, trop rarement, légèrement ébouriffés de manière sauvage, rebelle, une barbe parfaitement bien taillée. Il raffole également des tatouages dont l’un provenant de 1 Sesame Street représentant Cookie Monster ainsi que bien d’autres parsemant son corps. Mais il est aussi percé que tatoué, bien que certains endroits, il faudrait le déshabiller pour les voir.

Côté style vestimentaire, histoire d’agrémenter son physique, il est du genre à choisir une garde-robe mettant son corps en valeur. Il optera donc, le plus souvent possible, pour des jeans resserrés épousant parfaitement la forme de ses fesses, des hauts tous aussi sexy et séduisant les uns des autres et révélant la plupart du temps, le haut de son torse parfaitement bien dessiné et tatoué. Il pourrait opter pour une journée ou soirée jogging et basket uniquement si il sait que ses fringues se retrouveront automatiquement déchiquetés. Tout dépendra de son humeur et surtout de son emploi du temps.

Haven Carsten est né un certain samedi matin à six heures trente plus précisément en septembre mille neuf cent quatre-vingt-quatre, il vient donc tout juste d’avoir ses trente-deux ans. Les parents de Haven ne sont pas originaires de Chicago, en fait sa mère même n’est pas américaine mais allemande, elle y a rencontré le père de Haven pendant un voyage à New-York, la jeune allemande âgé de vingt-et-un an à ce moment, tomba sous le charme de l’américain qui n’était qu’un simple barman. Et c’est donc naturellement que les choses se sont faites pour eux, la jeune-femme quitta sa terre natale pour emménager avec son nouveau petit ami. Deux ans plus tard ils se marièrent et quelques mois après leur lien du mariage, elle annonça qu’elle était enceinte d’un petit garçon. C’est ainsi que Haven vu le jour en mille neuf cent quatre-vingt-quatre au Coney Island Hospital à Brooklyn. Le jeune garçon n’aurait pas dû se nommé Haven Carsten, mais un prénom bien plus complexe que cela, seulement les proches du jeune couple leur avait conseillé un prénom un peu moins original et surtout plus facile à la prononciation et aurait dû porter les deux noms de famille de ses parents puisque sa mère avait, malgré son mariage, gardé son nom de jeune-fille Carsten. Enfin tout cela pour dire que finalement il obtiendra le prénom de Haven qui était un des prénoms préférés de son père et Carsten pour le côté allemand de sa mère ainsi il n’y eu pas de jaloux et surtout le jeune garçon n’aurait pas de problème de moqueries en se rendant à l’école.

Haven vécu toute son enfance et quasiment la totalité de son adolescence dans le comté de New-York, déjà enfant, il montra des signes d’un caractère potentiellement dominateur et taquin. En effet le jeune garçon aimait s’amuser de certaines situations qui en mettent mal à l’aise plus d’une personne, mais lui ça l’éclater, voir la tristesse et la souffrance de certaines personnes en était pour lui, quelque chose d’assez incroyable et excitant à la fois. On pouvait se demander ce qui l’avait rendu ainsi, avec quasi une telle animosité et pour cela il fallut remonter un peu plus loin dans sa vie passé, juste quelques mois auparavant, lorsque ses parents changèrent du tout au tout. Le père d’Haven perdit son travail suite à une erreur de parcours de sa part ayant mis en danger la vie d’autrui, malgré son envie de retrouver un nouvel emploi, les portes lui claquaient au nez et il perdit peu à peu son courage et finit par plonger dans l’alcool, déliassant ainsi sa femme et son fils. Quant à la mère d’Haven, celle-ci se démena comme elle le pouvait afin de faire une rentrée d’argent malgré son petit boulot insuffisant pour subvenir à leur besoin. L’état de stress, l’état de son mari et les appels des professeurs de son fils qui n’en faisait qu’à sa tête étaient de trop pour la jeune-femme qui eu des gestes déplacés voir violent autant envers son propre mari que son jeune fils qui était un enfant tant désiré, passer au stade d’un enfant qu’elle désirait voir disparaître. C’est pendant une journée après le lycée, que le moment était venu pour Haven de quitter le cocon familiale, ce qui l’y poussa à fuir sa famille était tout simplement le coup en trop reçu par sa mère alors que ce dernier refusa tout simplement de ranger ses affaires. Et pour ne rien arranger, dans la même soirée, son père fut conduit en urgence à l’hôpital le plus proche, le Bellevue Hospital Center. Haven malgré le dégoût qu’il ressentait envers sa famille, accompagna sa mère afin de rendre visite à cet homme qu’il ne considéra plus que comme un géniteur. C’est sur place qu’ils apprirent la terrible nouvelle, la mort de l’américain ayant succombé tout simplement à une crise cardiaque. Pour Haven ce n’était pas un coup aussi dur que cela, pour lui son père allait soi mourir de ça, soi dû à l’alcool qui aurait bousillé ses organes. En rentrant, il en profita que sa mère ait le dos tourné afin d'attraper un sac qu’il remplit d’affaire avant de quitter la maison familiale, il savait que s’il restait, il deviendrait le punching ball de cette terrible femme.

Haven quitta l’état de New-York afin de se rendre à Chicago, c’était une ville choisit au hasard, il lui fallait une ville facile d’accès en quelques heures dans laquelle sa mère n’aurait pas l’idée d’aller le chercher. Dans cette ville, il essaya de reprendre une vie d’ordre normale, un petit job en tant que serveur dans un restaurant histoire de payer de quoi se loger et surtout de quoi manger et le soir, il passa le plus clair de son temps en soirée avec des amis ou de simples connaissances.

Haven était un jeune-homme aimant vivre une vie dans une totale inconscience, comme si qu’il en n’était intouchable, qu’il pouvait vivre sa vie comme bon le lui semblait. A force de soirées trop arrosées, de passer ses nuits à droite à gauche, il lui arriva quelque chose d’inattendu ou peut-être pas :le plus souvent le jeune-homme américano-allemand se sentait par moment comme observé, voir même suivi par une personne, à ce moment-là il n’aurait jamais dit qu’il était suivi par quelque chose de pas très humain, cela ne le lui serait jamais venu à l’idée. Mais sous l’insouciance, il ne se prit pas la tête et commença sa soirée comme il en avait toujours eu l’habitude depuis son arrivé à Chicago, profitant de sa nouvelle vie dans la débauche et la méchanceté qui qualifier parfaitement le jeune Haven. C’est donc le soir de ses vingt-et-un-an, en quittant un bar totalement ivre mort et en ayant eu la malheureuse idée de passer dans une ruelle dénudée de toutes lumières et toute absence de vie humaine qu’une bête, comme l’appellera longtemps Haven, surgissant de nulle part sur le jeune-homme qui se voyait déjà mort, bouffé par un animal. Il perdit connaissance, non pas parce qu’il s’était vidé de son sang, mais très certainement par le stress et les grammes d’alcool en trop qui coulaient dans ses veines. Il se réveilla le lendemain matin, bien évidemment personne ne s’était inquiété pour sa personne, mais qu’importe après tout il avait une haine assez prononcé envers ces personnes. Il se releva avec une certaine difficulté, non seulement dû à un mal de crâne mais également à cause d’une certaine douleur qu’il ressentait au niveau de ses côtés. Ses habits, tout du moins ses hauts, son chemisier ainsi que sa veste étaient déchiquetés y laissant place à une morsure, il avait énormément de mal à se souvenir de tous les détails à cause de son état de la veille. Il ne se posa pas plus de question que cela, Haven n’étant absolument pas du genre à avoir une quelconque crainte. Si on lui demandait ce qui s’était passé, il répondra qu’il fut attaqué par une bête quitte à ce qu’on le prenne pour un fou, dans les pire des cas il s’en foutait. Et c’est donc ainsi qu’au fil des jours qui suivirent, Haven apprit la vérité au sujet de cet événement passée le jour où il fut mordu par ce qu’il appeler la bête et c’était sans trop grande surprise que le jeune-homme accepta sans peur ce qu’il lui arrivait, c’est-à-dire devenir un lion-garou, c’était soudainement tel un privilège pour lui. Il allait tout simplement en abuser un peu et surtout grâce à son fichu caractère qui en déplaisait à plus d’un pour le plus grand bonheur de Haven.

C’est à Saint-Louis que nous retrouverons Haven quelques années plus tard suite à un travail donné pour le compte de la mafia. On connaissait déjà sa façon d’être et surtout sa détermination sans faille. Il ne devait pas s’y attarder, seulement à la rencontre de la meute de Saint-Louis et en ayant aperçu la faiblesse de cette dernière, Haven senti une toute nouvelle voie s’ouvrir sous ses yeux et y vit une potentielle opportunité : celle de prendre la place du Rex du moment par tous les moyens possibles et inimaginables qu’auraient le jeune américano-allemand entre ses mains.

Niveau relation qu’elles soient amicales ou amoureuses, Haven n’est pas du genre à faire dans le sentimentale, bien au contraire il en a strictement à rien faire. Une vie amoureuse ou familiale est une perte de temps considérable et les femmes ne lui servent à rien d’autres qu’un réconfort après un effort. Lui tourner autour, lui avouer des sentiments serait une sacré erreur et mettra le jeune-homme dans une terrible colère.