Même le lilas blanc a une ombre - Tiffany Ishadow

Pour être franche, bien que je sois une alpha, je n'ai pas le caractère dominant qui va avec. Bon... bien entendu je suis terriblement possessive et territoriale. Mais cela aurait pu être bien pire si je regarde les autres femelles dominantes de ma connaissance. Deux petits défauts minuscules, c'est quand même plutôt facile à gérer! Les petits jeux de dominances me font rire, ce qui a souvent la fâcheuse tendance à frustrer d'avantage la personne devant moi qui tente d'asseoir sa dominance sur la mienne. Qu'il se mette en rogne est à mon avantage, car lorsque l'on voit en rouge on est plus en posture pour réfléchir convenablement. Ce qui me permet de prendre une sérieuse avantage sur mon opposant et souvent me permettre de le réduire au silence. Oui, je pourrais facilement me décrire comme calculatrice et intelligente. Étant très observatrice de nature, aucun détail ne m'échappe. Mon père me disait souvent que c'était comme si j'avais un compas dans l'oeil. Ce n'est donc pas étonnant que je sois une si bon archer.

Je ne crois pas que j'étais réellement faite pour être Lupa. Du moins, pas dans le sens que les loups apporte à ce titre. Je suis plutôt pacifiste bien que je protège farouchement ce qui m'appartient. J'ai une tête sur les épaules et je suis pratiquement toujours en mesure de discuter calmement avant d'en venir aux crocs. J'ai une patience infini et je pourrais facilement passer des heures à expliquer la même chose sans arrêt, sans pour autant laisser la frustration me gagner.

Je suis une éternelle romantique. Un peu fleur bleue, j'aime me faire surprendre. Les petites attentions telle qu'un simple mot laisser sur ma table de chevet que j'aperçois au réveil suffise à me faire sourire le reste de la journée. Même si malgré tout, je me demande si je pourrais aimé de nouveau après la flamme qui s'est éteint entre mon ancien Ulfrick et moi... Autrefois, je lui était fidèle et nous nous aimions follement. Puis, j'ai cessé de croire en lui au moment où il cessait de croire en moi pour une raison que je ne pouvais malheureusement pas contrôler... Depuis, je préfère que les choses évoluent tranquillement, ne pas être brusqué. Je ne désir pas retomber dans un pattern similaire. Je veux que la prochaine fois que je sois en couple, ce soit réellement le grand amour. Et que nous restions ensemble jusqu'à ce que mes jours s'éteignent...

Certaines personnes me décriraient comme naïve. Bien souvent, je ne me rend pas compte de l'effet que je produis chez la gente masculine. Ma beauté est tout simplement naturelle. Et je dois avouer que pour moi, la nudité ne me dérange en aucun cas. Je suis une louve après tout et en meute il est plus que commun de se toucher les un les autres afin de se rassurer, de se remonter le moral, lorsque l'on est heureux ou bien encore pour faciliter une guérison. Quoi qu'il en soit, je m'ennuie terriblement de la vie de meute. Une louve n'est pas faite pour vivre loin des siens.

Je suis aussi d'une curiosité presque maladive. Si vous saviez le nombre de fois que je me suis fais dire que la curiosité est un bien vilain défaut. Et que cette caractéristique chez moi m'a emporter grand nombre d'ennuie. Lupa avait au moins se bon côté des choses, je pouvais me permettre de poser des questions et être inquisitrice.

Je suis la Freya de la meute Sundown Crows. Inutile de vous dire que je n'entretiens plis une très bonne relation avec mon Ulfrick. Oui, je l'ai remis en question parce que ses actes nuisent à la meute. Et le pire dans tout ça c'est que l'on dirait qu'il n'y a que moi qui s'en soit rendu compte. Tout le monde l'a suivi dans sa folie. Tout le monde, sauf moi. Il m'arrive souvent de me demander s'il a réussi à ramener l'ordre dans la meute et à calmer tout le monde. Ou s'il est décédé dans le combat que j'ai créer à l'intérieur de la meute en me déclarant Freya. J'ai bien peur de ne jamais connaître la réponse, puisque je n'ai pas envie d'y retourner et risquer de me faire dominer. Je dois oublié ma vie là-bas...

Me décrire physiquement n'est pas quelque chose que j'aime faire. Pas parce que je ne m'aime pas, bien au contraire. Seulement, je crois sincèrement en la diversité des corps et en l'unicité. Juger quelqu'un uniquement par sa couverture irait à l'encontre de mes convictions. Mais si je devais absolument me d'écrire, je dirais que je suis une femme plutôt grande et svelte, frôlant le mètre soixante-seize pour cinq pieds et huit pouces. J'ai de jolies formes à en rendre plus d'une jalouse, bien que n'en soit pas réellement consciente.

D'une beauté insolente, j'ai de jolis yeux bleu clair. Il parait que j'ai un regard très expressif. Le genre de regard dans lequel nous pouvons comprendre ce que je ressens en un clin d'oeil. Que ce soit ma bonne humeur ou bien ma frustration. J'adore lorsque je suis maquillé, bien que je n'aime pas perdre de temps à appliquer toutes les couches précises afin de réussir l'exploit d'un maquillage à la fois naturel et avantageux. Je préfère lorsque c'est une professionnelle qui le fait pour moi. C'est plus rapide. Même chose pour les manucures et les pédicures.

J'ai cinq piercing à l'oreille gauche contre un seul sur la droite. Mais je n'ai cependant aucun tatouage. Laissant ma peau douce vierge de toute marque qui aurait pu l'abimer.

Mes cheveux que je laisse généralement détaché sont d'un brun foncé très pur. Toujours soyeux, ils donnent l'envie d'y glisser les doigts pour les caresser doucement.

Ils courraient derrière moi… J'entendais le bruit que leur course produisait, me rattrapant sans cesse un peu plus… Mais qu'est-ce que j'avais fait? Je regrettais soudainement mon choix. Mais il était trop tard, je n'avais plus le droit de changer d'idée. Je devais répondre de mes actes et en accepter les conséquences. Ce n'était pas le temps de philosopher sur ce que j'aurais dû faire ou non. Je devais me sauver et vite! Leurs hurlements dans la nuit me fit frissonner. Habituellement, je me serais joint à leurs cris, mais pas ce soir. Je courrais aussi vite que je le pouvais et ma louve me poussait à aller encore plus rapidement. Elle savait que s'ils nous rattrapaient nous devrions nous battre pour notre dignité, pour refuser d'être à nouveau soumises. Du moins, à un mâle alpha qui ne partageait pas nos convictions.

Ma louve, tout comme moi, savait qu'aucun d'entre eux n'avait les mêmes valeurs que nous. Ils avaient tous appuyé l'Ulfrick lorsqu'il avait pris sa décision. Lorsqu'il avait choisi de rejeté son humanité pour détruire les humains qui nous prenaient pour des bêtes de foire et qu'il avait décidé de commettre des actes irréparables, j'avais décidé de le quitter. Il était tout simplement hors de question que je cautionne ses actes. De le défier devant tout le monde et par la même occasion me déclarer Freya. À ce moment, la tension était montée d'un seul coup. La testostérone envahissait l'air à plein nez et cela ne prit qu'un court instant avant que le premier loup s'attaque à l'Ulfric. Ce fut alors l'émeute totale. Presque tous les dominants de la meute, hors mis les fidèles de l'Ulfric se mirent à se battre pour m'avoir. Pour me posséder…

J'avais réussi à quitter le Lunapar. Malheureusement, ce ne fut pas sans perdre des plumes. Je m'étais sauvagement battu contre un loup que j'avais jadis considéré comme mon ami. C'est fou ce que l'appât du pouvoir peut faire. Alors qu'il avait essayé de détacher mon pantalon pour me soumettre à lui, à sa gouvernance, je m'étais débattu comme une vraie démone. Il n'avait pas apprécié. Dans la foulée, j'avais reçu un violent coup de poing sur la tempe. Mon arcade sourcilière s'était fendue sous le choc de l'impact et du sang me coulait dans l'œil. Néanmoins, cela ne m'avait pas empêché de faire pousser de longues griffes acérées au bout de mes doigts fins afin de lui balafrer le visage. C'est étonnant comme être dans l'action peut parfois faire oublier des détails importants, par exemple le fait que je suis doté d'une forme intermédiaire et que je peux me transformer que partiellement si je le désire. Cela m'avait conféré un net avantage et m'avait permis de fuir une fois de plus.

Je sautais dans un trou et mes deux pieds s'enfoncèrent dans la boue. Cela me donna soudain une idée. Je camouflais mon odeur en m'enduisant de se mélange de terre et l'eau. Ce n'était pas très glorieux et l'odeur me piquait le nez, mais c'était très certainement la meilleure chose à faire. La plaie sur mon front se mit à chauffer. Elle allait probablement s'infecter. Une chance que mon organisme puisse évacuer les microbes rapidement… Je parvins à courir jusque chez moi où je pris quelques affaires, du linge de rechange, mon arc et un peu d'argent. Puis je quittais ma maison, ma meute et ma ville sans demander mon reste.

Il fut une époque où j'ai réellement aimé mon Ulfric, mon mari. Où nous avions des rêves communs et où nous prenions les décisions ensemble. Mais les choses ont bien changé maintenant… Après que nous ayons perdu notre fils unique que nous avions eu avant que je ne sois transformé en louve, il ne fut plus le même homme. Je crois qu'il me tient responsable de ce qui lui est arrivé. Même si en réalité je n'y suis pour rien. Mais comment lui en vouloir pour cela? Puisque je m'en suis longtemps voulu de ne pas avoir été capable de le protéger. D'avoir été si faible contre ses humains extrémistes qui m'ont enlevé mon petit. Qui m'ont empoisonné d'aconit avant de tuer mon enfant sous mon regard résigné et rempli d'une tristesse incomparable…

Tout ça pour dire que je roulais pendant des heures durant sans réellement savoir où aller, ou me réfugier. Et c'est en voyant les pancartes de la ville de Saint-Louis que je sus qu'il fallait que je m'y rende. Richard pourrait certainement m'aider!